20 octobre 2003 - Un récent sondage du célèbre guide Zagat, portant sur 30'000 clients des restaurants de New York, montre que 23% de ces clients sortent plus souvent au restaurant grâce à la loi qui a institué, en mars 2003, des lieux de travail complètement sans fumée dans toutes les entreprises de Big Apple, y compris les bars et les restaurants. Ce chiffre est à comparer aux 4% de ceux qui disent avoir diminué leur fréquentation. Depuis l'entrée en vigueur de la loi anti-fumée, New York compte deux fois plus d'ouvertures de restaurants que de fermetures. 53% des New Yorkais disent dépenser plus par repas qu'en 2001.

La nouvelle loi a le soutien de plus de 70% de la population. En effet, tout le monde y gagne. Les clients, peuvent apprécier leur repas dans un environnement dont la qualité est grandement améliorée, ce qu'ils perçoivent comme une meilleure prestation. Le personnel n'est plus obligé de travailler dans un air toxique qui représentait un réel danger pour sa santé. Les restaurateurs ne peuvent que se réjouir de voir leur chiffre d'affaires progresser de façon aussi spectaculaire. (En savoir plus...)

Cette réalité New Yorkaise apporte un sérieux démenti aux allégations de l'industrie du tabac, qui agite sans cesse l'épouvantail d'une baisse de 30% du chiffre d'affaires en cas d'interdiction de fumer dans les restaurants. Ce nombre magique de 30% de baisse ne repose sur aucune donnée tangible : c'est de la pure désinformation. Toutes les observations et statistiques établies à ce jour montrent que l'instauration de restaurants sans fumée est toujours suivie d'une augmentation de la fréquentation et de multiples retombées positives pour le restaurateur : moins de plaintes de clients, diminution de l'absentéisme du personnel, augmentation de la consommation, diminution des charges de nettoyages, disparition des brûlures sur les sièges, les nappes, les serviettes, les rideaux, meilleure odeur ambiante, diminution du noircissement des murs et des rideaux, etc. (Voir la pub de l'Université de San Francisco)

(Dossier 03-008 - 2003-10-20)